samedi 21 mars 2009

Des chrétiens satisfaits de la visite du Pape Benoît XVI
AngolaPress - Luanda,Angola
Cabinda(Angola) - La visite du Pape Benoît XVI en Angola prévue du 20 au 23 mars courant fait la fierté des chrétiens catholiques de la province de Cabinda...

vendredi 20 mars 2009

Le Pape rappelle aux pays riches leurs responsabilités

Le Figaro - ‎Il y a 1 heure‎
Vendredi soir à Luanda, Benoît XVI a choisi le registre politique avec un message pour «le continent tout entier», le véritable «horizon» de son voyage, ...

Benoît XVI sermonne les pays africains qui autorisent l'avortement ...

TSR.ch - ‎Il y a 1 heure‎
Arrivé en Angola, 2e et dernière étape de son premier voyage africain, Benoît XVI a condamné les violences sexuelles contre les femmes en Afrique. ...

Angola: le pape contre la corruption et l'avortement

AFP - ‎Il y a 2 heures‎
LUANDA (AFP) — A son arrivée en Angola, après une visite au Cameroun ternie par une polémique sur le préservatif, le pape Benoît XVI a appelé vendredi les ...

Benoît XVI complique le travail des associations camerounaises de ...

Le Monde - ‎Il y a 2 heures‎
Les associations camerounaises de lutte contre le sida se sont indignées des propos de Benoît XVI, qui dans son avion à destination de Yaoundé, ...

En Angola, le pape fait la leçon aux dirigeants africains

L'Express - ‎Il y a 3 heures‎
LUANDA - Benoît XVI incite les dirigeants africains à éradiquer la corruption et la violence et à promouvoir une presse libre s'ils veulent vraiment ...


Visite d'un village près de Luanda 20.03.09


http://eucharistiemisericor.free.fr/galerie/A200309_6.jpg


Le 20 mars 2009  -(E.S.M.)- Le pape Benoît XVI a atterri sur l'aéroport de Luanda peu avant13h et a été accueilli par le président de la république, lesautorités civiles et ecclésiales. Voici le discours du Saint-Père :

Arrivée de pape Benoît XVIà Luanda

Discours de Benoît XVI à son arrivéeà Luanda

Le 20 mars 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde-À 12 heures 45 ce vendredi, l'avion du Pape a atterri en Angola, secondeétape de son voyage apostolique en Afrique. Sur place, le président de larépublique d'Angola, Eduardo Dos Santo, ainsi que le président de laConférence épiscopale d'Angola, Monseigneur Damio Antonio Franklin, ontaccueilli le Pape à sa sortie de l'avion. Voici le discours du Saint-Père :

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs qui représentez les Autorités civiles et militaires
Chers Frères dans l'épiscopat,
Chers amis Angolais !

C'est avec des sentiments de déférente amitié que je foule le sol de cettenoble et jeune Nation dans le cadre d'une visite pastorale qui, à mes yeux,a comme horizon le continent africain tout entier, même si j'ai dû limitermes pas à Yaoundé et à Luanda. Tous, nous savons bien que je garde dans moncœur et ma prière l'Afrique tout entière et le peuple Angolais enparticulier auquel je désire offrir mes encouragements cordiaux à progressersur les chemins de la pacification et de la reconstruction du pays et de sesinstitutions.

Monsieur le Président, permettez-moi d'abord de vous remercier pourl'aimable invitation que vous m'avez faite à venir visiter l'Angola et pourles mots de cordiale bienvenue que vous venez de m'adresser. Veuillezaccepter mes salutations respectueuses et mes vœux les meilleurs, quej'étends aux autres Autorités qui sont venues pour m'accueillir ici. En lapersonne de ses Évêques ici présents, je salue l'ensemble de l'Églisecatholique en Angola. Et je vous remercie, vous tous, amis Angolais, pourl'accueil affectueux que vous me réservez. J'assure aussi de mon amitié ceuxqui m'écoutent par la radio et la télévision, dans la certitude que le Cielveille avec bienveillance sur la mission qui nous a été confiée à tous :édifier ensemble une société plus libre, plus pacifique et plus solidaire.

Comment ne pas évoquer ici le souvenir de l'illustre visiteur qui bénitl'Angola au mois de juin de 1992, mon bien-aimé prédécesseur le PapeJean-Paul II ? Missionnaire infatigable de Jésus Christ, jusqu'auxextrémités de la terre, il a montré le chemin vers Dieu, invitant tous leshommes de bonne volonté à écouter la voix de leur conscience formée dans ladroiture, et à construire une société de justice, de paix et de solidarité,dans la charité et le pardon réciproques. Quant à moi, vous le savez, jeviens d'un pays dont les habitants ont une haute estime de la paix et de lafraternité, en particulier ceux qui – comme moi – ont connu la guerre et ladivision entre frères d'une même Nation en raison d'idéologies destructriceset inhumaines qui faisaient peser le joug de l'oppression sous la fausseapparence du rêve et de l'illusion. Vous pouvez donc comprendre combien ledialogue entre les hommes est important à mes yeux, car il permet dedépasser toutes les formes de conflits et de tensions et de faire de chaqueNation – et donc de votre Patrie – une maison de paix et de fraternité. Pouratteindre ce but, vous devez puiser dans votre patrimoine spirituel etculturel les valeurs positives dont l'Angola est riche, et aller sans peur àla rencontre les uns des autres, en acceptant de partager pour le bien detous les richesses spirituelles et matérielles.

Comment ne pas penser aux populations de la province de Kunene frappées pardes pluies torrentielles et des inondations qui ont provoqué de nombreusesvictimes et ont laissé tant de familles privées de toit en raison de ladestruction de leur maison ? À ces populations éprouvées, je désire en cetinstant transmettre l'assurance de ma solidarité ainsi qu'une invitationparticulière à la confiance pour reprendre, avec l'aide de tous, une vienormale.

Chers amis Angolais, votre territoire est riche ; votre Nation est forte.Utilisez ces atouts pour favoriser la paix et l'entente entre les peuples,sur une base de loyauté et d'égalité capable de promouvoir en Afriquel'avenir pacifique et solidaire auquel tous aspirent et auquel tous ontdroit. Pour cela, je vous en prie, ne vous laissez pas prendre par la loi duplus fort ! Car Dieu a accordé aux hommes le pouvoir de s'élever avec lesailes de la raison et de la foi, au-dessus de leurs inclinations naturelles.Si vous vous laissez emporter sur ces ailes, il ne vous sera pas difficilealors de reconnaître dans l'autre un frère, né avec les mêmes droits humainsfondamentaux. À l'intérieur de vos frontières, se trouvent malheureusementencore tant de pauvres qui demandent le respect de leurs droits. Il n'estpas possible d'oublier la multitude des Angolais qui vivent au-dessous duseuil de pauvreté absolue. Ne décevez pas leurs attentes !

Il s'agit là d'une immense entreprise, qui requiert le plus grand civismepossible de la part de tous. Il y faut l'engagement de la société civileangolaise tout entière ; mais elle doit se présenter à ce rendez-vous plusforte et plus organisée, que ce soit entre ses diverses composantes ou dansle dialogue avec le Gouvernement. Pour donner naissance à une sociétévéritablement soucieuse du bien commun, des valeurs partagées par tous sontnécessaires. Je suis convaincu que l'Angola pourra les trouver aujourd'huiencore dans l'Évangile de Jésus Christ, tout comme cela fut, il y a bienlongtemps, avec votre illustre ancêtre, Dom Afonso I Mbemba-a-Nzinga ; grâceà lui, il y a cinq cents ans, fut établi au Mbanza Congo un royaume chrétienqui a subsisté jusqu'au XVIIIe siècle. De ses cendres prit naissance, à lafin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, une Église renouvelée qui n'apas cessé de grandir jusqu'à nos jours ; que Dieu en soit remercié ! C'estlà le motif premier qui a conduit mes pas en Angola : aller à la rencontred'une des plus anciennes communautés catholiques de l'Afriquesub-équatoriale, pour la confirmer dans sa foi en Jésus Christ et pourm'unir aux supplications de ses fils et de ses filles afin que le temps dela paix, dans la justice et dans la fraternité, ne connaisse pas de déclinen Angola, lui donnant ainsi la possibilité d'accomplir la mission que Dieului a confiée à l'égard de son peuple et dans le concert des Nations. QueDieu bénisse l'Angola !

  Regarderla vidéo 
â–º Arrivée en Angola
â–ºToutes lesphotos du voyage
 

jeudi 19 mars 2009

MÉMOIRES ET AVENTURES D'UN CABINDAIS A LA DECOUVERTE DU BRESIL ou LA VIE DE FRANCISCO FRANQUE.
                            

MEMÓRIAS E AVENTURAS

DE UM CABINDA EM

TERRAS BRASILIENSIS

OU
A VIDA DE D. FRANCISCO FRANQUE, 1º BOMA ZANEI-N'VIMBA, POR DOAÇÃO DE BATCHI NHONGO, VIII REI DE N'GOIO, ANDANDO POR OCEANOS E CONTINENTES ESTRANHOS.
Carlos Duarte
Aos meus pais
Aos meus filhos:Luis José,Susana,Tiago,Raphael,Laila e Gabriel
À minha irmã Raquel
A VERDADE É SEMPRE ESTRANHA
( Byron )
NA VIDA O IMPORTANTE É ESCAPAR
( Provérbio de diversos grupos étnicos Bantu em Angola)
 
TÚBILA YAKO:
UBIKA LINGANA
Trad. - Fala o que é teu:
Deixa o alheio
( Provérbio Cabinda que equivale ao “meter o nariz onde não é chamado”)
 
INTRODUÇÃO
Acontece, não é freqüente, não é comum nem corriqueiro, mas sorte também não é para quem precisa ou merece, é para quem tem, e também não é inédito, aconteceu com Giovanni Papinni, quando recebeu das mãos do insano Gog os manuscritos que mais tarde publicaria com o nome do autor, aconteceu com Márcio de Souza, encontrando como que por acaso, numa livraria do bairro boêmio parisiense, os manuscritos das memórias de Luiz Galvez, que com um exército de tropa mambembe e bêbada tomou da Bolívia o território do Acre, e mais tarde se auto coroou Imperador do Acre, onde legislou, distribuiu armas e guerreou, aconteceu com maços de cartas de amor sigilosas, contendo segredos de alcova, de perfídia e adultério, segredos de envergonhar gerações de descendentes diretos e indiretos, que caíram em mãos não tão confiáveis nem discretas.
Aconteceu com Fernando Pessoa, o grande poeta da língua portugue sa, quando numa clínica psiquiátrica de Cascais, recebeu das mãos de Antonio Mora os origineis de O REGRESSO DOS DEUSES. A obra prima do neopaganismo Português."
Aconteceu comigo também, numa tarde cinzenta de meio de semana, iniciada em franca e ordeira placidez, seguida de susto e contrariedade.
Andava eu pela Rua da Carioca no centro do Rio de Janeiro, tentando dar um sentido à vida e encontrar um lugar para me proteger da chuva torrencial que as nuvens pesadas de chumbo ameaçavam desabar a qualquer instante, depois de uma rápida e interrompida visita à jovem e pudica esposa de um importador de queijos e vinhos, ranzinza e carrancudo. Tão ciosa era da sua ilibada reputação, que só na sacrossanta alcova matrimonial cedia, a fortes insistências e bem colocados argumentos, vislumbres da pele morena, tonificada pelo sol do Pará, mas que, vencidas as barreiras do pudor, se entregava com um resfolegar crescente que simulava no contralto, uma locomotiva a vapor.
Terá sido o acaso, o determinismo da vida, ou o som de válvula de caldeira soltando vapor comprimido, chegando aos ouvidos do marido, no térreo do sobrado, no armazém de secos e molhados?
Não sei nem quero saber, que não sou filósofo nem fataista, apenas escutei o barulho metálico da antiga fechadura de ferro fundido, com um passo estava no avarandado do sobra do e, com um pulo não muito elegante nem garboso, caí torcendo um tornozelo, entre um apontador de jogo de bicho, magro, taciturno e compenetrado, e duas mulatas em roupas colantes que se dirigiam para a cinelândia.
A ninguém impressionou ou causou curiosidade o meu vôo e pouso desgovernado, nem tão pouco os gritos da adúltera, perdidos no fuzuê de barulhos àquela hora do dia, a quem o marido mal humorado, ministrava com afã apenas similar ao usado no fecho das contas do “deve e haver”, uma cessão de lapadas caprichadas....um despropósito, em pele tão macia e complacente, tão sensível ao toque sutil.
E fui mancando, Rua da Carioca acima, até que os primeiros e grossos pingos de chuva me empurraram para uma livraria de livros usados, onde a atendente, uma loira de sotaque paulistano, chamada Andréa, de sorriso aberto e cativante, e curiosa leitora de culturas exóticas, me mostrou o setor de livros sobre África em geral, e Angola em particular.
Lá, embrulhado em amarelecido papel quebradiço pelo tempo, e atado a antiga fita de cor indefinida e indecifrável, encontrei as memórias de D. Francisco Franque, um nobre negro de Cabinda, culto e viajado, mercador de escravos e aventureiro.
Comprei a preciosidade por preço barganhado e quase irrisório, e fui fechar-me em casa, para ler o que o destino =E 2 merceeiro? - me havia colocado em mãos.
O que li foram histórias mirabolantes, tão inverossímeis quanto reais, como depois constatei, pesquisando a existência e vida de semelhante personagem. Posso assim atestar que D.Francisco Franque existiu, sua história e a da família Franque, nos anais da história de Angola e de Cabinda.
O texto, de escrita antiga e terminologia misturada entre os termos africanos, nem sempre muito claros de entendimento, me levaram a fazer mais uma espécie de tradução do que alterações.....nada foi mudado, apenas alguns termos de expressão gentílica ou meramente localizada, foram modernizados para melhor e mais rápido entendimento dos milhares de leitores que pretendo venham a comprar este livro.
Na verdade, um trabalho tão facilitado, que fosse eu um bom caráter, procuraria os descendentes diretos do meu personagem, para com eles dividir os grossos proventos que me hão-de advir da comercialização da história de Chico Franque (estamos íntimos já, depois de lhe conhecer a história e as atribuladas andanças pelo mundo).
Em alguns pontos que me pareceram um tanto quanto exagerados, me dei o direito de comentar em particular com os meus leitores, mostrando o meu ponto de vista, limando arestas de brilhantismo despropositado, afinal, alguma coisa devo fazer pela parte que me toca como autor..
0D
De resto, mantive o tom de folhetim narrado na primeira pessoa, que achei encaixar tão bem nas aventuras a seguir contadas.
A jovem e linda morena esposa do importador?
Para minha contrariedade não voltei a ver, a prudência me aconselhou manter distância das vizinhanças dos atacadistas e varejistas de queijos, vinhos e similares, situação já de si dolorosa, mas agravada por um reflexo condicionado pavloviano, que me deixava em situações embaraçosas cada vez que sentia o cheiro de derivados de leite, ou o acre aroma de vinhos.
Quando achei seguro sondar as redondezas, soube por alcoviteiros de plantão que tinham viajado em segunda Lua de Mel para o norte, onde a devota esposa iria rever parentes próximos, participar do Círio de Nazaré, matar saudades das mangas de Belém e do cheiro do Mercado de Ver o Peso, comprar infusões de pica de boto em cachaça e catuaba, adjutório muito mais eficiente que os modernos estimulantes sexuais masculinos, verdadeiros reparadores das disfunções eréteis, todo o mundo sabe por lá.
APRESENTAÇÃO
Sou Francisco Franque, 1º Boma Zaney-N'Vimba por doação de Batchi Nhongo, Príncipe do N'Goio e Coronel honorário do Exército de Portugal no Ultramar, patente que me foi outorgada no dia 5 de Março do20Ano da Graça de 1803, nascido no dia 2 de janeiro de 1777, no reino do N'Goio, hoje apelidado sabe-se lá porquê de Cabinda, filho de Mafuka Kakala Franque, 1º Malambo Mambula-Molo-Computo, por doação de Mõe Gimbi N'Pandi Sibi 1º, VIII Rei do N'Goio.
Nasci na exuberância verde do Mayombe, a selva tropical do norte de Angola, e a minha infância foi passada no aprendizado da luta corporal, do manejo de arco e flecha, da azagaia, da zarabatana e visgos os mais diversos, com que pegava passarinhos desde que a minha memória me permite voltar atrás no tempo.
Cresci até aos sete anos de idade na pujança desse verde denso e sem fim, uma floresta hostil para quem não a conhece nem respeita, uma floresta que devora e nem expele os restos de quem não a decifra, e uma das últimas coisas de que me lembro dessa época, pouco antes de embarcar para o Brasil, onde meu pai entendeu por bem me enviar a estudar com os padres jesuítas, foi dos ataques de uma força naval de três navios franceses, contra a guarnição portuguesa da Fortaleza de Santa Maria de Cabinda, uma pequena feitoria que estava sendo construída pelos portugueses, mais para proteger o meu povo dos ataques franceses, do que pelo interesse mercantil que representava. Soube anos depois que em Junho de 1784 as forças francesas lograram destruir quase totalmente as instalações ainda não terminadas , e da conseqüente capitulação das tropas portuguesas. Essa experiência, o cheiro da pólvora detonada, o clamor das batalhas, o senso de união de uma guerra, a necessidade de vencer medos, a incerteza da sobrevida, a abstração de tudo o mais que possa acontecer, a sensação de adrenalina percorrendo veias e artérias, a exaustão depois de um combate,o olhar apático e incrédulo dos feridos, ativou em mim o espírito guerreiro e a pendência à aventura, que tanto me acompanharam na minha vida agitada.
Mas só assisti ao início desse conflito, porque meu pai, o poderoso Malambo, achou que a melhor preparação que eu poderia ter para a vida, teria de passar pelos bancos escolares dos padres jesuítas, e assim me entregou aos cuidados de um capitão de navio negreiro, com a incumbência de me levar ao mosteiro jesuíta da cidade de São Sebastião do Rio de Janeiro, onde por quinze anos ficaria sob a responsabilidade do meu principal tutor e mentor, D.Figueiredo Vasquez.
Fui para o Brasil aos sete anos mal completados, no dia 20 de Março do Ano de Cristo de 1784, e só voltaria ao N'Goio quinze anos mais tarde, já adulto, com vinte e dois anos, no dia 19 de Maio de 1799.
Fui para o Brasil antes dos nove anos de idade, altura em que os rapazes da minha tribo são circuncidados e aprendem a ser homens; mas com u ma carga de conhecimentos, adquirida na vida livre do mato, que muito úteis me viriam a ser nas situações menos esperadas.
Uma vez, no mato, escutei um barulho desconhecido, estranho, uma espécie de zumbido, intenso mas não alto, e me guiando por ele, surpreendi a preparação de um combate entre formigas vermelhas, os terríveis Kissonde e formigas negras, as cadáver, assim chamadas pelo cheiro nauseabundo que soltam quando esmagadas.
 
 
Figura 1 – Reinos do N'Goio, kakongo e Loango.
 
Empoleirado nos ramos mais baixos de um imbondeiro, vi os dois exércitos ficaram frente a frente, medindo forças, se avaliando, e então avançaram para o combate fatal.
Um dos exércitos abriu os flancos para o envolvimento das forças inimigas, enquanto o outro, se defendia formando em quadrado impenetrável, com quatro faces de defesa, que debelavam qualquer tentativa de desmantelamento pelas forças em formação de envolvimento.
Após o combate, terrível e sem tréguas, os derrotados abandonaram o campo de batalha, enquanto os vencedores passaram por todo ele, dando uma morte rápida e misericordiosa aos companheiros, e carregando os inimigos feridos para o formigueiro.
Nesse dia aprendi o valor de combater o bom combate.
Mais tarde aprendendo sobre a História de Portugal, com os jesuítas, soube que essa tática de guerra era chamada de “Quadrado de Nun'Álvares”, por ser sua criação atribuída a Nun'Álavares Pereira na batalha de Aljubarrota. A outra tática, também descrita nos manuais de Guerra Clássica, é a Tática de Envolvimento, já praticada
Aprendi a ver quando vai chover, mesmo em dias de sol, esplendoroso, porque o salalé só aumenta a casa quando sabe que a chuva forte vem para ajudar na consistência do barro do formigueiro. É quando as formigas criam asas e voam desordenadamente no desespero da construção, e que nós, os garotos cabindas aproveitávamos para as pegar em pleno vôo e comer, ali mesmo, mordendo com deleite o abdômen recheado e saboroso, rindo das asas frágeis que ficavam coladas nos lábios uns dos outros.
Aprendi a ler nas pegadas e marcas junto aos bebedouros do mato, o “Jornal da Selva”, que nos dizia que animais e em que ordem de chegada tinham ido beber água; sabíamos assim se o dia prometia ser de caça ou do caçador.
Sabíamos assim calcular o risco da empreitada, se não pudesse ser adiada, e que tipos de ponta de flecha devíamos levar para não sermos surpreendidos.
Aprendi, na proximidade com o mar, a ler no=2 0céu, sobre ventos e tempestades, kalemas e calmarias, e nas águas escuras aprendi a ver a mancha negra dos cardumes fáceis.
 
E aprendi tudo isso até aos sete anos. A educação dos padres iria ser um valioso complemento de ensinamentos; as grandes lições, de como me defender, de como sobreviver, de como escapar, eu já sabia.
Nota do Autor
No primeiro parágrafo da apresentação, Francisco Franque deixa entrever uma certa contrariedade pela alteração do nome de N'Goio para Cabinda, comentando meio sarcástico não saber o porquê da nova denominação, no entanto, esta vem de longa data.
Pouco depois de iniciadas as relações entre o povo local do N'Goio e os descobridores portugueses, os navegadores fundeando ao largo da enseada, eram recebidos por um dos dignitários do rei, que os autorizava a desembarcar e entabular negócios. Esses dignitários eram chamados de Mukuka, e um deles, de nome próprio Binda, se destacou entre tantos pela sua capacidade de liderança e preocupação em preservar sempre os interesses do N'Goio. Os navegadores sempre se referiam a ele pelo nome antecedido do título. Assim Mukuka Binda, tornava mais sonoras a última sílaba do título, junto com as do nom e. Iam ver mukuKABINDA, foram esquecidas as primeiras duas sílabas do nome e ficou só Kabinda, que com o tempo passou a designar a terra e não a pessoa.
A razão do orgulho que deixa transparecer quando fala do Mayombe, deve-se também, além da exuberância que cita, ao significado do nome. Na verdade, Mayombe é uma palavra composta por duas outras: MA que significa real, e Yombe, que significa terra. Para os cabindas, o Mayombe é a Terra real.
Os últimos parágrafos da apresentação que Chico Franque faz dele mesmo, me parecem de um exagero acima de qualquer dúvida.
É muito pouco provável que até aos sete anos de idade tenha armazenado tal quantidade de conhecimentos úteis, com plena consciência disso. É bem mais provável que tivesse remotas recordações, mais tarde avivadas, depois do regresso a Cabinda, pela oralitura tribal junto ao fogo da Tchiota, ou mesmo as tivesse vivenciado já adulto.
Mas sabe-se que entre os costumes das tribos africanas, não está o de levar crianças em empreitadas do quilate que ele descreve, como caçadas ou mesmo para a leitura do jornal da selva, que é feita exclusivamente por caçadores experientes.
Completamente improvável também, que tenha participado, ainda que como mero observador de palanque, ao ataque dos navios franceses à Fortaleza de Santa Maria de Cabinda que, até onde me foi p ossível pesquisar, ocorreu sim, mas cerca de 5 meses após a partida para o Brasil.
Mais provável neste caso, é que tenha lido anotações de algum membro da família Franque, desde sempre aliada de Portugal, e aproveitando-se da quase coincidência de datas, cite os acontecimentos como presenciados.

mercredi 18 mars 2009

Sept personnes tuées à coup de machette à Mbanza-Ngungu
Digitalcongo.net - Democratic Republic of the Congo
Le prévenu a comparu lundi 16 mars, au cours d’une audience publique au Tribunal de paix de Mbanza-Ngungu audience à laquelle a assisté, sous une grande ...
Mme Olive Lembe Kabila dote la jeunesse de Tshela d’un complexe scolaire ultra-moderne

Kinshasa, 18/03/2009 / Société
La cérémonie de remise de ce complexe scolaire baptisé du nom de la donatrice au ministère de l’Epsp, est intervenu à l’issue d’une messe d’actions de grâce célébrée dimanche dans l’enceinte de cet établissement par l’évêque de Boma, Mgr Cyprien Mbuka Nkwanga.
L’épouse du Chef de l’Etat, Mme Marie Olive Lembe Kabila, arrivée dimanche en visite familiale dans le secteur de Maduda, son village paternel situé dans le territoire de Tshela, district du Bas-Fleuve, au Bas-Congo, a fait don à la jeunesse de ce secteur d’un complexe scolaire ultramoderne comprenant douze salles de classe préfabriquées, une salle de réunions ainsi qu’un bureau administratif, sans oublier le matériel pédagogique et un groupe électrogène industriel pour l’éclairage et la climatisation.La cérémonie de remise de ce complexe scolaire baptisé du nom de la donatrice au ministre national de l’EPSP, Maker Mwangu, est intervenue à l’issue d’une messe d’actions de grâces célébrée dimanche dans l’enceinte de cet établissement scolaire par l’évêque de Boma, Mgr Cyprien Mbuka Nkwanga, en présence, outre la première Dame de la RDC qui a fait un aller-retour en hélicoptère, du gouverneur de province Simon Mbatshi Batshia, des sénateurs et députés nationaux ainsi que des députés et ministres provinciaux du Bas-Congo.
La RVA disponibilise 300 millions de dollars américains pour la réhabilitation des aéroports de la RDC

La Régie des voies aériennes (RVA), vient de dispobiliser 300 millions de dollars américains pour la réhabilitation des principaux aéroports de la RDC, a annoncé l'administrateur- délégué général de cette entreprise, Jean Assice, au cours d'une séance de travail tenue à l'aéro club de N'Dolo avec les responsables des compagnies aériennes opérant au pays.

mardi 17 mars 2009

A en croire le vice gouverneur Deo Nkusu, des contacts sont pris avec les autorités angolaises pour résoudre définitivement ce problème.

Mbatshi & NkusuAussi étonnant que cela puisse paraître, Kuzi et Sava Ina,  deux villages congolais situés dans le territoire de Mbanza Ngungu, à la limite frontalière avec l’Angola ;  sont investis depuis près de trois semaines par un contingent de la  police nationale angolaise, avec comme pour conséquence immédiate, le déplacement de plus ou moins cent ménages dont les membres se sont réfugiés dans les villages voisins de Kimbala et Sambu, distants d’environ 25 km de la frontière congolo-angolaise.

Selon la radio ,onusienne Okapi qui avait annoncé la pre­mière cette étonnante nouvelle, les policiers (non pas des militaires comme l’ont laissé entendre cer taines sources) angolais se sont même permis le luxe osé d’inter dire aux villageois restés à Kuzi d’accéder à l’unique source d’eau potable du village, empêchant par ailleurs de sortir, même quand il s’agit pour eux de s’adonner à leurs activités ...


Gouverneur de Zaire appelle à un grand engagement dans l'exécution du PIP/2009 

 

 

    Mbanza Kongo – Le gouverneur de Zaire, Pedro Sebastião, a appelé mardi, à Mbanza Kongo, les membres de son exécutif à un grand engagement dans l'exécution du Programme d'Investissements Publics (PIP) pour l'année 2009.


    Intervenant à la session d'ouverture de la première réunion ordinaire du gouvernement provincial, Pedro Sebastião a dit que ce moment de crise économique et financière mondiale exige de chaque membre de l'exécutif, un grand engagement et contention des dépenses publiques, pour une meilleure exécution du programme du gouvernement pour 2009.


Police patrols boost security on Northern CorridorPrintE-mail
Written by Steve Mbogo   
Image
A fuel tanker: Efforts to ensure smooth flow of goods in transit to DRC is bearing fruit with increased police patrols.
March 18, 2009:
 Efforts to ensure smooth flow of goods in transit to Democratic Republic of Congo is bearing fruit as incidents of robbery drop drastically.

Transporters are now confident on use of the Northern Corridor to move goods to and from Eastern and Central Africa after months of displeasure due to loss of goods along the route.

“From weekly attacks last year, we have not had any reported since January,” said Godfrey Onyango, the executive secretary of the Northern Corridor Transit Transport Coordination Authority.

High Value

Last year, high value goods destined to DRC, a country which imports almost all its consumer goods were target of attacks by highway robbers especially along Nakuru-Eldoret road, according to a Kenya Revenue Authority document seen by the Business Daily.

lundi 16 mars 2009

16/03/09 15:18
Benoît XVILe gouvernorat de Cabinda loue des avions pour le déplacement des fidèles
Luanda– Le gouvernorat provincial de Cabinda a loué deux appareils pour transporter les fidèles de cette province vers Luanda, pour assister à la visite de trois jours du Pape Benoît XVI en Angola.

Chers Tous,
Voici un projet qui fonctionne bien et qui peut aider Mfuma a passer du discours a l'action: Radio Kukiele de Matadi. Notre aide pourrait l'aider a devenir plus performante et plus influente. Qu'en pensez-vous?

RDC: La Radio télé diocésaine de Matadi participe à l'éveil de l'esprit du public
ven 06 mars 2009 - Depuis trois ans le service de médias audiovisuels, Kukiele, est à pied d'œuvreMatadi, – (D.I.A.) – Des téléspectateurs du chef lieu du diocèse de Matadi au Bas Congo, ainsi qu'une bonne partie des auditeurs dans un rayon de 120km allant de Boma à Seke Mbanza en passant par Lukula, ont vécu récemment une journée mémorable lors de l'accueil de l'évêque coadjuteur, Mgr Daniel Nlandu. Des ondes perdues ont également permis aux auditeurs de Luozi dans le district des Cataractes d'être en communion avec les fidèles catholiques rassemblés dans la nef de l'église Notre Dame de Fatima à Matadi pour la messe de présentation de l'évêque coadjuteur. « Cette prouesse est due à l'équipe de la Radio télé diocésaine, Kukiele, de Matadi,
rtkukiele@yahoo.fr , qui a réussi à diffuser en direct l'événement sur ses ondes vers des chrétiens du lieu », a assuré son directeur l'abbé Philibert Mayengele.Le directeur de la radio télé diocésaine de Matadi, Rtdm, a précisé au journaliste de l'agence Dia que sa station utilise les fréquences de 103.5 khz pour la radio et produit des émissions pour la télévision confessionnelle locale. Ces dernières sont diffusées dans les télévisions locales. D'emblée, l'abbé directeur a révélé que le patronyme `kukiele' éveil en langue vernaculaire kikongo, a été choisi par l'évêque titulaire du lieu Mgr Nkembo en mémoire du premier magazine catholique du diocèse de Matadi édité dans les années trente. « Dans cette optique, ma station veut participer à l'éveil du peuple de Dieu au diocèse de Matadi en particulier et à la population des environs en général », a indiqué l'abbé Mayengele. - Eveils spirituel, politique, social et culturel au programmeBien que la Rtdm prpose une grille diffusant à près de 50 /50 les nouvelles tant religieuses que profanes, l'abbé Mayengele, a affirmé qu'elle est avant tout confessionnelle avec pour but privilégié d'être une radio communautaire. « La Rtdm est une réponse à la demande des chrétiens du lieu » a déclaré son directeur qui assure sa gestion depuis le 25 mars 2006 et trois mois après pour la télévision. Dans ce premier volet, l'abbé a révélé que « dans la vie au quotidien de la station diocésaine, la Rtdm bénéficie de l'apport d'une vingtaine d'animateurs issus des mouvements d'action catholique, M.a.c., du diocèse et ce dans tous les secteurs d'engagement de l'Eglise du lieu. Les M.a.c. représentent l'engagement de l'Eglise auprès des adultes, des femmes, des grands jeunes ou des enfants. » Auparavant, a souligné l'abbé directeur, les animateurs ont été formés pendant six jours au maniement du micro, à la confection des programmes et initiés à la déontologie des journalistes. Cette formation est continue dans le temps. L'abbé a apprécié, ici, l'apport des M.a.c qui prennent en charge leurs membres « ce qui soulage d'autant plus la Rtdm ». Les animateurs des M.a.c. produisent entre autres des émissions `La légion de Marie', `Renouveau dans l'esprit'. L'abbé directeur présente la `Méditation du jour'. Des paroisses de la ville envoient également des nouvelles de la base qui sont diffusées avec des échos émanant de la Conférence épiscopale nationale du Congo et du Saint siège. Il a annoncé que des accords seront bientôt conclus avec l'agence de presse catholique Zénith et la station British Broad casting Corporation, BBC, pour l'utilisation de leurs nouvelles et d'éventuels relais. Dans le second volet, l'abbé directeur de la station diocésaine de Matadi a indiqué que la même collaboration existe avec des animateurs qui produisent des émissions liées au monde profane. Des émissions à caractère politique proposent des débats d'idées sur tous les sujets comme `Signes de temps' et `A micro ouvert'. L'abbé a rappelé ici des débats passionnés à l'époque du phénomène `Mbundu dia Kongo' un mouvement syncrétique qui a provoqué des morts d'hommes. Des chrétiens du lieu réalisent aussi des émissions telles `Banque et développement' ou `Monde économique'. Des émissions à caractère social sont aussi présentées par des chrétiens engagés dans l'encadrement de la jeunesse dans des émissions comme `Education à la vie' ou `Education civique'. Un important volet culturel est consacré à la promotion de la langue kikongo et surtout à la défense des valeurs traditionnelles kongo à travers des émissions telles `Contes de chez nous', `Conseils des sages', `Culture et tradition' ou `Université et santé'. - A la recherche de l'autofinancementL'abbé directeur note que la recherche de l'auto financement demeure une activité délicate car la ville de Matadi possède peu d'entreprises de qui la Rtdm peut tirer des dividendes de la publicité. « Face à l'exigüité des revenus, la station utilise peu de permanents, moins d'une dizaine, mais avec tout de même une bonne proportion de femmes professionnelles de médias », a affirmé l'abbé. Des clubs des `Amis de la radio' ont été suscités avec la mission d'aider matériellement la Rtdm. « Ces amis assurent de petits travaux pour la station comme renouveler les couches de peintures, aménager des locaux » a déclaré l'abbé. Les membres des Clubs des amis de la radio émettent également des avis et considérations sur le contenu des programmes présentés.
Agence D.I.A.
(De notre envoyé spécial à Matadi, Rombaut Kamwanga)__._,_.___
Congo (Brazza) : Un collectif bancaire accorde un prêt de 20 milliards de FCFA à la société MTN Congo

Congo (Brazza)
16-03-2009
Un collectif bancaire composé d’Ecobank, de Crédit du Congo et de la Banque commerciale internationale en République du Congo va accorder un prêt de 20 milliards de FCFA à la société de téléphonie mobile MTN Congo.
Cette convention de crédit, remboursable dans cinq ans, a été signée à Pointe Noire entre le directeur de MTN Congo et les trois établissements bancaires.
Installée au Congo en 2006 après le rachat des actifs de la société de téléphonie mobile Libertis, MTN Congo s’est engagée dans un vaste programme de développement de son réseau.

Un nouveau bar musical à Pointe-Noire
Au KM4, à deux pas de la route de l’aéroport, sur l’avenue goudronnée de l’hôtel Pemba, se trouve un nouvel espace de restauration et de divertissement culturel. Le bar musical Tapas.

dimanche 15 mars 2009

samedi, 14 mars 2009
RDC : Le Bas-Congo vit dans la crainte des militaires angolais (courrier International)
Le calme est revenu dans les villages touchés par la présence des militaires angolais dans la province du Bas-Congo. Pendant plus de deux semaines, cette province de République démocratique du Congo, voisine de l'Angola, a été occupée par des éléments incontrôlés de l'armée angolaise. Dans la panique, 1500 personnes avaient fui leurs villages.
Certains villages demeurent encore vides, à cause de la psychose créée par l'invasion des militaires angolais. Les habitants hésitent encore à rentrer, malgré la présence des policiers congolais venus à la rescousse... et depuis le passage du Vice-Gouverneur de Bas-Congo le drapeau angolais ne flotte plus dans la localité de Kuzi, qui avait été assiégée par des militaires angolais.
Le village de Kuzi situé à près de 5 km du poste frontalier avec l'Angola et à 300 Km de Kinshasa a été assiégé par des éléments incontrôlés en l'armée angolaise. Ces militaires prétendent vouloir récupérer leur partie du territoire dont les bornes auraient été déplacées il y a quelques années.
Cette situation remonte au 28 février dernier et avait créé la panique chez les villageois qui ont préféré quitter leurs habitations pour échapper aux exactions éventuelles des angolais. Mais, aujourd'hui, près de 20% de la population déplacée ont déjà regagné la localité de Kuzi.
Au cours de la dernière rencontre entre les présidents congolais et angolais, Joseph Kabila avait déclaré que "les deux voisins étaient condamnés à vivre en paix et à entretenir des rapports exempts de suspicion"... ces derniers événements ne sont pas en mesure à rassurer les congolais du Bas-Congo.
Christophe Rigaud
(c) Photo : région de Matadi, Ch. Rigaud 2005

17:06 Publié dans Afrique Lien permanent Commentaires (1) Trackbacks (0) Envoyer cette note
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"Le village de Kuzi situé à près de 5 km du poste frontalier avec l'Angola et à 300 Km de Kinshasa a été assiégé par des éléments incontrôlés en l'armée angolaise. Ces militaires prétendent vouloir récupérer leur partie du territoire dont les bornes auraient été déplacées il y a quelques années".Si vous permettez une petite précision monsieur le journaliste. Quand vous dites que ces soldats angolais étaient des "éléments incontrôlés", cela signifie normalement qu'ils avaient échappé au contrôle de leur état-major et donc de leur gouvernement. Comment est-ce possible qu'un groupe de soldats "incontrôlés" puissent venir - de leur propre chef - "récupérer leur partie du territoire dont les bornes auraient été déplacées " et occuper une portion d'un pays souverain voisin pendant "plus de deux semaines", en faisant fuir dans la panique 1500 habitants, tout cela à l'insu des autorités militaires et gouvernementales du pays envahisseur? Vous croyez vraiment Monsieur Rigaud, que le gouvernement angolais et l'état-major de son armée sont à ce point déconnectés de ses soldats en opération dans une zone aussi sensible de ses frontières, puisque un contentieux territorial s'y est déjà déclaré? L'armée angolaise serait-elle gagnée par l'anarchie? Impossible. Au lieu de nous dire les choses comme un journaliste, vous parlez un peu avec la langue de bois du politicien soucieux de nous dire que tout va bien, que la situation est sous contrôle depuis le passage du vice-gouverneur du Bas-Congo... Mais tout bon lecteur peut sentir la désinformation pointer le bout du nez, peut-être involontairement. En attendant, 80% des 1500 habitants congolais de l'endroit sont encore dans la nature, deux semaines après cette invasion brutale puisqu'il n'y a pas d'autre nom pour qualifier cet incident.
Ecrit par : jean-marie safonov dimanche, 15 mars 2009