mercredi 11 mars 2009

M E M O R A N D U M

DE LA RESISTANCE CABINDAISE ET DES FORCES VIVES DU CABINDA

A L’ATTENTION SPECIALE DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE
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C’est avec une particulière attention que nous, dirigeants de la 
résistance du FLEC et des Forces Vives du Cabinda, suivons à travers 
les médias des pays voisins le recrutement des exilés cabindais et des 
ressortissants congolais pour soutenir la propagande publicitaire et 
mensongère à présent orchestrée par le gouvernement angolais dans le 
but de manipuler et dévier l’opinion politique internationale de la 
réalité politique, économique et sociale que traverse le territoire 
cabindais.

A cet effet nous, fils héritiers de nos aïeux, épris par l’esprit de p 
atriotisme, dénonçons et condamnons vivement ce co
mplot ourdi contre le 
CABINDA, SON PEUPLE et sa lutte de libération nationale en déclarant ce 
qui suit :

1 – Le Cabinda, depuis 1885 protectorat portugais, à partir de 1933 
entité distincte et séparée de l’Angola dans la constitution coloniale 
portugaise, aux années 60 39ème Etat sur le plan africaine de 
décolonisation, ne cessera jamais d’être un héritage cher et sacré des 
cabindais dont la souveraineté a été usurpée, depuis 1974, par 
l’occupation angolaise sans le consentement des populations 
cabindaises.

2 – Nous rappelons que c’est depuis 1963 que le peuple cabindais, 
mécontent de l’occupation étrangère, s’est organisé officiellement en 
Front de libération afin de prendre sa destiné en main et défendre ses 
droits d’où la revendication de son droit légitime à 
l’autodétermination.

3 – En ce qui concerne l’ampleur du conflit politico-militaire que 
connaît le territoire cabindais, il n’y a jamais eu de grands ou petits 
conflits quand il y a mort d’hommes. Quelle qu’en soit l’ampleur de la 
crise actuellement, les angolais qui importent des tonnes et des tonnes 
d’armes pour faire la g uerre contre des populations cabindaises sans 
défense savent mieux expliquer que le conflit entre l’Angola=2
0et le 
Cabinda est une réalité incontestable. Et cette même réalité exige aux 
deux parties un comportement responsable qui puisse conduire à une 
évolution positive.

4 – La propagande que nous lisons actuellement dans les médias est 
dépourvue de tout sens car il y a biens longtemps que ces quatre exilés 
cabindais, en l’occurrence le vieux António Eduardo Sòzinho, Damião, 
Timóteo Pambo et Pedro Manuel Chianga, non seulement travaillent pour 
le compte du gouvernement angolais mais aussi font quand ils veulent 
des va et viens à Luanda et à Cabinda. Donc nous ne voyons pas en quoi 
peut être extraordinaire leur dernière tournée cabindaise au bénéfice 
politique et électoraliste du MPLA qui prépare déjà sa « victoire » aux 
prochaines présidentielles qui s’avoisinent. Cette nouvelle ne peut que 
briller aux yeux de l’ignorance car ces compatriotes soigneusement 
encadrés et escortés lors de ce voyage, en réalité touristique, savent 
expliquer qu’ils n’ont pas été autorisés de :

Se promener librement et prendre d’autres contacts à leur gré en dehors 
des cibles programmés à l’avance. Par exemple, de passage vers un 
village de N’Cuto ils n’ont pas été permis de regarder des cadavres des 
chinois abattus pa
r des éléments des FAA dans une période de paix 
annoncée tambour battant.

Découvrir l’omniprésence militaire angolaise en territoire cabindais 
soigneusement masquée aux yeux de la presse internationale pour 
dissimuler un véritable état de guerre par rapport à une présence 
militaire et policière normale en temps de paix.

Découvrir la répression militaire et policière contre la population 
cabindaise, particulièrement les arrestations arbitraires et des 
injustices de l’appareil judiciaire dont sont victimes les cabindais, à 
l’instar du journaliste cabindais Fernando Lelo, ancien collaborateur 
de la Voix d’Amérique, jusqu’à présent injustement incarcéré.

Découvrir que Raul Danda, récemment élu député indépendant dans le 
compte de l’UNITA, principal parti d’opposition angolaise, est 
actuellement poursuivit au parlement angolais et menacé d’être traduit 
en « justice » pour atteinte à la sécurité d’Etat avec toutes les mille 
chances de joindre Fernando Lelo. Pour quelle infraction? Que ça 
n’étonne personne, l’infraction n’est autre qu’ê tre né cabindais, 
parler du Cabinda et, enfin, défendre le droit cabindais.

Se rendre compte de la précarité de la situation socio-économique du 
Cabinda et de
s cabindais pour un territoire qui produit plus de 60% de 
l’économie angolaise. Depuis 1975, pas de port d’eaux profondes, pas 
d’aéroport international qu’on trouve dans la petite ville portuaire de 
Pointe Noire auquel dépend coûteusement l’approvisionnement du Cabinda; 
pas d’hôpital digne de sens, pas d’universités, etc., etc.…

Enfin, se rendre compte que les « petits trucs » qu’on a passé à leurs 
yeux ne sont qu’une simple propagande qui se répète dans l’histoire. 
Face au réveil et à l’effervescence politique de l’époque, les 
colonialistes portugais avaient adopté le plan CALABUBE pour 
désespérément remédier à l’émergence politique qui s’imposait. Ce plan 
se traduisait à des petites constructions improvisées dans quelques 
localités, comme des écoles villageois, des petits centres sociaux, des 
douches collectives, des petits dispensaires et la distribution des 
groupes électrogènes moyens dans les centres de Cabinda, Lândana, Buco 
Zau, Belize, d’où l’abréviation CALABUBE. Se trouvant dans la même 
situation d’émergence polit ique, le gouvernement angolais va jusqu’à 
la distribution des motos et des voitures de campagne aux chefs 
coutumiers, des villages et des églises. Son plan à lui est baptisé 
CALAB
OCA (FERMES TA BOUCHE).. Or, hier comme aujourd’hui l’expérience 
démontre que ni la force des armes ni cette politique de séduction 
n’ont pu arrêter l’irréversible résistance cabindaise.

Ces manœuvres ignobles propres à ceux qui ont peur du dialogue sont de 
nature à étouffer toutes les possibilités viables au dialogue politique 
inclusif appelé de tous vœux par toutes les couches sociopolitiques en 
Angola et au Cabinda.

5 – Vu l’ignorance de l’opinion publique qui ne suit que ce que disent 
les angolais, nous ne pouvons clore le présent mémorandum sans terminer 
par quelques recommandations:

AU GOUVERNEMENT ANGOLAIS

Si nous admettons que les vies humaines doivent être épargnées dans le 
territoire cabindais, alors il nous faut sérieusement trouver une 
alternative à la guerre et à la destruction dont vous êtes l’auteur 
incontestable. Le choix aujourd’hui n’est plus ni dans la force des 
armes qui a déjà montré ses limites, ni dans la corruption ni non plus 
dans20ces manœuvres politiciennes; il est plutôt, nous le croyons, au 
dialogue politique ouvert, franc et inclusif en présence des 
observateurs internationaux.

Personne n’ignore que les cabindais sont tous des victimes, tous sans 
distinction, y compris ceux qui sont avec v
ous. Ils sont condamnés à 
s’unir, à parler d’une seule voix et à vivre ensemble. Les 
colonialistes portugais vous l’avaient permit à la veille de 
l’indépendance de l’Angola. Si vous êtes de bonne foi vous pouvez aussi 
faire autant pour vos frères cabindais. Nous mettons ici votre volonté 
politique à l’épreuve : au lieu de continuer à manipuler des individus, 
nous vous proposons de rendre la souveraineté cabindaise aux cabindais 
de l’intérieur et vous verrez que ceux qui sont à l’extérieur 
déposeront la résistance et rentreront pour participer aux élections 
cabindaises.

AUX PAYS VOISINS

Nous n’avons jamais vu de la vie quelqu’un se couper son petit doigt, 
quoique inutile soit il. Le Cabinda ne représente pas ni aujourd’hui ni 
demain une menace à la paix et à la stabilité de ses voisins. 
Jusqu’aujourd’hui nous l’avons assez prouvé au prix du sacrifice 
suprême. Au contraire vous gagnerez plus si le Cabinda retrouve la s 
tabilité et une paix durable.

Vos responsabilité s étatiques en qualité de membres des Nations Unies 
et de l’Union Africaine vous obligent d’agir avec impartialité restant 
au milieu du village entre

 

1 commentaire:

  1. 10 de Março de 2009
    FLEC - Assina: Martinho Lubango
    2009-03-10 23:39:27

    NOTA DE IMPRENSA

    A Frente de Libertação do Estado de Cabinda-FLEC, vem por este meio junto das autoridades portuguesas e do povo português exprimir o seu apreço pela observância dos valores democráticos em Portugal e pleno exercício de soberania pelo povo português, que a 1 de Fevereiro de 1885 foi recebido pelo povo Cabinda com braços abertos e com o qual rubricou o Tratado de Simulambuco que permitiu a Portugal de estabelecer-se e exercer domínio sobre o território de Cabinda, tendo em contra-partida prometido aos Cabindas auxilio e protecção; respeito pelos seus representantes reconhecidos pelos povos segundo as suas leis, usos e costumes; e garantir a integridade do território colocado sob seu protectorado.

    Decorridos 90 anos, em 1975, Portugal não só violou o Tratado de Simulambuco, mas também traiu os cabindas entregando o território como um anexo a Angola sem previa consulta aos cabindas, o que se considera ser a pior trapaça politica protagonizada pelos representantes de Portugal.

    Os cabindas entendem que os actuais governantes de Portugal não são os responsáveis directos desse ignóbil acto que destruiu Cabinda e alterou a vida do Homem Cabinda de forma draconiana, mas, irrefutavelmente declaram que detêm responsabilidade moral desse acto herdado dos seus predecessores ao qual não apresentam sinais de sensibilidade e engajamento para mitigar o martírio do povo Cabinda.

    Assiste-se, pelo contrário, um apoio multifacetado dos governantes de Portugal a Angola, facto que os colocam em posição de conivência sobre o drama cabindês, reflectido no respaldo internacional e proteccionismo dispensado a Angola na arena internacional, que reconhecemos contrastar com a posição de algumas personalidades portuguesas independentes e de boa parte do povo português que em várias ocasiões se pronunciou favorável ao envolvimento e mediação portuguesa para a solução da questão de Cabinda.

    Não pedimos aos Governantes de Portugal de corrigir a história, mas sim apenas de encarar com humanismo e coragem as distorções causadas pelas suas políticas de aliança com Angola e usar das suas prerrogativas como ex-potencia colonial de Angola e protectora de Cabinda empreendendo esforços visíveis de solucionar o que foi criado por Portugal e vitima o povo Cabinda, tal como assumiu com Timor Leste.

    É peculiar que depois de alguns anos de interdição dos actos comemorativos do Tratado de Simulambuco, o Governo angolano tenha reconsiderado a comemoração da data, mas sem a presença da outra parte, Portugal.
    Angola não tem a ver com o Tratado de Simulambuco que só engaja Cabinda e Portugal; e pensamos que ao aceitar o dia 1 de Fevereiro como Dia da Identidade Cabinda e que os actos comemorativos do Tratado de Simulambuco sejam celebrados, seja quais forem os seus argumentos, explicitamente, Angola formulou um convite a Portugal de assumir o seu lugar na história do povo Cabinda.

    Por isso, consideramos ser oportuno que a visita a Portugal do Presidente de Angola, Senhor José Eduardo dos Santos fosse uma ocasião para o Presidente de Portugal Senhor José Aníbal Cavaco e Silva convencer Angola a abdicar da via da violência e da corrupção de indivíduos não representativos e de elementos frustrados de todas latitudes que denotam comportamentos patológicos como consequência da sua insatisfação social, da qual o Governo de Angola é o único responsável; e primar pela solução da questão de Cabinda por via do dialogo e negociações transparentes.

    Lamentamos o facto de Portugal não interpelar a Comunidade Internacional a reagir a favor da justiça e paz em Cabinda; e de deixar a mercê de uma oligarquia prepotente o destino do povo Cabinda que hoje continua a lutar pelo seu direito à autodeterminação e independência, não obstante os actos caricatos e o descaramento do regime do MPLA que impudentemente se mostra controverso a si próprio ao ponto de substituir cabindas por congoleses durante as eleições angolanas de 5 e 6 de Setembro de 2008, em Cabinda, para legitimar o seu poder. Isso foi denunciado, com provas, pelos Cabindas e pelos observadores da União Europeia.

    Exortamos aos democratas de Portugal e ao Mundo Livre de se engajar e situar-se nas páginas recentes da história da humanidade, contribuindo na busca de uma solução negociada, justa e duradoira do conflito em Cabinda, chamando o Governo de Angola à razão, e insta-lo a parar com as violações dos direitos humanos e todas as formas de repressão em Cabinda, que se configuram num verdadeiro estado de sítio não declarado, e se engaje com sinceridade e transparência na solução do conflito conforme o desejo já expresso pelo povo de Cabinda e aplaudido oportunamente pelos angolanos de boa-fé através dos partidos políticos, ONG’s e personalidades que se têm pronunciado sobre esta matéria.

    Recordamos a Portugal e aos países desenvolvidos, sobretudo, os Estados Unidos da América com grandes interesses económicos em Cabinda que têm uma responsabilidade histórica e moral de ajudar na solução do conflito em Cabinda e na protecção do seu povo da hegemonia megalómana de Angola, novo “gendarme” da África Subsaariana, nova ipso-potência que ironicamente teme dialogar com os fracos, que pelos seus actos se assume, agora, como um factor de desestabilização e insegurança no Continente e um perigo à continuação da existência do Homem Cabinda, atendendo a nova táctica de decapitação dos cabindas em curso no território que se estende aos países vizinhos de Cabinda (RD Congo e Congo-Brazzaville); e garantir a segurança internacional.

    Sem humanismo e defesa da justiça e dos fracos; a lei, e as realizações dos países desenvolvidos seriam diluídas na selvajaria, fora dos seus territórios, e pensamos que isso deve ser preservado como património em todas partes do mundo, incluindo Cabinda.

    O Secretário das Relações Exteriores e Negociações
    Martinho Lubango

    (c) PNN Portuguese News Network

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