vendredi 2 juin 2023

Lettre ouverte aux Politiciens RD-Congolais

 

 

 

Aux politiciens Congolais,

 

Nous, descendants de Nsaku,

Amoureux de la justice, nous sommes à l’écoute de l’invisible. Nous croyons à l’égalité des humains, qui qu’ils soient comme Nzambi-Mpungu l’a consacré.

Nous, descendants de Mpanzu,

Amoureux du genre humain, commandant des âmes et de leurs volontés de vouloir gérer le quotidien en harmonie avec la nature.

Nous, descendants de Nzinga,

Amoureux du travail bien fait, de l’autonomie qui permet à chaque âme d’être à la place qui lui convient, afin de bien remplir sa mission sur terre.

 

Nous sommes des ‘makuku-ma-tatu’ secret de notre permanente harmonie.

 

Nous sommes des dix territoires de la Province du Kongo-Central.

 

Nous sommes des neuf (9) clans, ainsi, où que nous soyons dans l’espace Kongo, du sud du Gabon au nord de l’Angola, nous nous sentons chez nous.

 

Nous, fils et filles ne-kongo de la République Démocratique du Congo, dispersés à travers le monde, vous écrivons pour partager une profonde préoccupation.

 

La lettre qui suit est le résultat des discussions de salon que nous avons périodiquement. Des moments où les propos des uns et des autres, des grands et des petits, des hommes et des femmes sont intégrés pour en faire un discours.

 

Cela a toujours été ainsi depuis des temps immémoriaux et cela le restera toujours. Cela fait partie de ce que vous appelez Kinzonzi.

 

Cette manière de vivre fait notre force.

 

Le peuple Kongo a toujours été un peuple épris de paix, de justice et de vérité. 

Sous la direction de l’Alliance des Bakongo (ABAKO), ce peuple avait fait preuve de grande unité (mika mia mbwa, lekila kumosi, sikimina kumosi), de détermination dans la lutte pour l’Indépendance nationale.

 

Notre peuple confronte, aujourd’hui, une crise profonde multidimensionnelle due aux problèmes importants qui vaillent la peine d’être maîtrisés et solutionnés.

 

Le peuple kongo est un peuple hospitalier, raison pour laquelle la colonisation est facilement entrée à travers nos ancêtres.

L’histoire retiendra que nos aînés se sont battus pour que notre pays, la RDC, devienne indépendante et assure un avenir décent à sa population.

La réalité retiendra que d’année en année, l’héritier du pouvoir colonial, c’est-à-dire le gouvernement congolais privilégie un régime discriminatoire, ségrégationniste et clienteliste.

 

Cela nous a blessé et continue de le faire au point où l’espoir que certains d’entre nous, avaient, d’arriver un jour à améliorer notre société s’évanoui au jour le jour.

 

La politique ne nous propose pas grand-chose, hormis l’apprentissage de la haine,de la division et la pauvrêté.

Notre espace géographique devient de plus en plus une propriété privée des politiciens. Ils viennent chez nous pour installer leurs hommes de paille, leurs parti-politiques comme les faisaient autrefois les évangélistes en semant la discorde et la haine entre adhérents.

Nous ne reconnaissons plus la terre de nos ancêtres.

Cela nous blesse quotidiennement.

 

La terre de nos aïeux, nous appartient.

Elle nous a été léguée par nos ancêtres et le restera telle.

Elle n’est pas un bien pour être vendue.

Elle n’est pas un gâteau pour être partagée.

Elle est notre propriété à tous, nous filles et fils ne-kongo.

 

Notre terre n’est pas exclusivement pour les ne-kongo, mais elle intègre ceux et celles qui ont choisi de vivre chez nous, en respectant notre culture et notre mode de vie. Cela avait toujours été ainsi même du temps de nos ancêtres.

 

La confiance que nous avions envers l’état colonial, le gouvernement de la RDC, est brisée à chaque nouveau pouvoir, mais les consciences s’éveillent.

Nous ne pouvons plus accepter d’être mutilé, d’être massacré.

 

Chers politiciens, battez-vous pour nous, si vous êtes capables de nous donner la place qui nous revient.

 

Il n’est pas possible qu’aucun projet à bénéfice communautaire ne soit proposé à notre peuple depuis que vous parlez démocratie, à tel enseigne que nos villes ressemblent chaque matin, à des villes-mortes et nos campagnes à des villages désertés.

Le chômage y est endémique.

 

Il n’y a même pas d’activité économique, pas de secteur qui devrait être l’unité de quantification de la valeur d’un être humain, selon le modèle occidental.

 

En faisant naïvement un bilan non exhaustif, on se rend compte, qu’on n’a plus de chemin de fer entre Matadi et Kinshasa.

Que la même route, celle de caravane, celle de nos ancêtres, entre Matadi et Kinshasa est restée la même et croyez nous, elle vieillit mal éventuellememnt en voie de disparution.

Et que dire des autres régions ?

Elles sont enclavées.

Les rares routes qui y vont, sont en très mauvais états.

 

Comment voulez-vous que le petit cultivateur, le petit éleveur, le petit colporteur arrive à gagner sa vie.

N’oubliez pas que le peuple ne-kongo est travaillant et, est très autonome.

Cela fait partie de notre ADN.

 

Le peuple ne-kongo vit la ségrégation, même ce qui lui revient de droit est resté ‘promesses non tenues’. Nous parlons ici de l’argent du pétrole.

 

À la place, on a des ports privés qui ont remplacé les ports publics.

Le particulier qui prend la place du public. Cela n’est pas dans nos traditions car dans notre tradition, nous disons: ‘Dia ku lungila’ (de la nourriture pour tous).

 

Les points suivants nécessitent une attention particulière. L’État doit avoir une politique qui amoindrit la différence entre la ville et la campagne, entre les communautés urbaines et les communautés rurales et surtout entre le gouvernant et le gouverné.

 

Nous exigeons une bonne gouvernance et que l’usurpateur des biens publics soit puni.

Nous aimerions voir une politique qui reconnait quelques privilèges aux originaires dans les entreprises opérant dans la province. Nous parlons d’emploi et des retombées financières.

 

Nous voulons un gouvernement qui assure la population, une police et une armée qui font régner la paix.

 

Nous ne parlons pas d’une police et d’une armée en terrain conquis, terrorisant femmes et enfants.

 

Chers politiciens,

Nous faisons face, aujourd’hui, à des enjeux qui nous dépassent et au grand danger d’implosion du pays. Cela exige un sursaut de conscience politique et spirituelle.

Abandonnons nos illusions habituelles.

Préparons-nous à retrousser les manches afin de sortir le pays du trou où il est.

Du gouffre où vous l’aviez placé.

 

Chers politiciens, nos peuples manquent de l’essentiel.

Notre peuple a faim.

Notre peuple a soif.

Notre peuple est orphelin.

Notre peuple vit l’injustice au quotidien, ses droits sont bafoués.

Chers politiciens mettez-vous en cause.

Notre peuple a perdu sa dignité.

 

 

Pour Mfuma Ne Kongo/ Congrès Mondial Kongo

Chapitre d’Amérique du Nord

 

L. Mavungu et A. Wamba

Coordonnateurs

 

 

jeudi 1 juin 2023

Essaie

 

#RDC: « Mon père a demandé à être tué en premier, mais les soldats ont refusé. Ils ont d’abord fusillé son cousin, puis l’ami chez qui mon père s’était réfugié, le fils de ce dernier, un autre camarade et enfin mon père. Mais leurs corps, criblés de balles, posaient problème : les membres du commando ont alors décidé de les dépecer, de les mettre dans des sacs-poubelle et de les jeter dans le fleuve, sur les berges de Kinsuka. », à Jeune Afrique

mardi 27 avril 2010

Que se passe-t-il chez les Kimbanguiste, rue Monkoto (Kinshasa) ? de Francine Makiesse

Fermeture de Monkoto et de la RTK :

Simon Kimbangu Kiangani décidé de perturber la paix à l’approche du Cinquantenaire !

Le pire est à craindre si l’on n’y prend garde. La situation s’empire au jour le jour dans l’Eglise kimbanguiste où l’actuel Chef Spirituel Simon Kimbangu Kiangani semble décidé de gâcher la fête de l’indépendance alors qu’il s’agit du jubilée de la RDC.

Pour preuve, son acharnement à détruire par la loi et la force la foi de ceux qui ont cru à l’aile que dirigent ses cousins, les petits-fils de Simon Kimbangu, fils de Kisolokele Lukelo et de Diangienda Kuntima.

Selon les informations parvenues à notre Rédaction, l’homme aurait abandonné la Bible pour se livrer mains et poignets dans la politique. Tout ce qu’il fait pour l’instant, est dans le sens théologique du terme, du syncrétisme pur et simple, juste pour se maintenir le plus longtemps que possible au pouvoir, en vue de jouir seul tous les honneurs et avantages dus à la lignée de Simon Kimbangu. Quel amalgame !

Les observateurs avertis ne comprennent pas comment celui que tous les Kimbanguistes de toutes les deux tendances, appellent affectueusement très bien : « Papa Simon », a abandonné de prêcher la parole de Dieu, l’Evangile de Jésus-Christ, tel qu’enseigné par Simon Kimbangu, pour réfléchir chaque jour sur les stratagèmes de détruire la foi de ceux qui croient encore en ses cousins.

Pire encore, il pousse le pouvoir et les services des renseignements à mettre ses cousins dans le camp des Opposants au régime en place, alors que dans tout ce qu’il entreprend, il n’y a rien qui puisse prouver de son soutien indéfectible au pouvoir de Kinshasa.

Combien de rapports et bulletins d’informations sur la table des services d’intelligence de notre pays. En tous cas, si c’était du temps de la triste mémoire CENERI ou SNIP, où certains agents des services des renseignements ne savaient pas mener de contre investigations pour savoir ce qui se rapporte, beaucoup de gens auraient déjà perdu la vie innoncemment, dans les 8 ans de crise qui sévit à l’Eglise kimbanguiste.

Heureusement qu’aujourd’hui, il y a des femmes et des hommes dans les services des renseignements qui ont été formés dans de hautes académies des renseignements, qui ne peuvent pas donner foi, à tout ce qu’ils reçoivent comme rapports, surtout des autres organes de la société.

C’est pour cette raison que beaucoup d’observateurs de la crise kimbanguiste croient que le Pape kimbanguiste veut perturber la fête du 30 juin, en créant une situation d’un affrontement entre les deux ailes, ce qui aura pour conséquence, la récupération de la situation par les ennemis de la RDC qui se recrutent dans les ONG internationales des droits humains. Ce serait également mettre de l’eau au moulin des Opposants qui cherchent des poux sur la tête des chauves.

Rien n’explique le recours à la Police Nationale Congolaise de l’équipe que dirige Simon Kiangani pour mater ceux qu’il qualifie de dissidents dans son Eglise ? Et pourtant, l’on connait les dérapages de certains hommes des troupes, qui peuvent utiliser la force d’une manière disproportionnée lorsqu’il s’agira de la répression d’un soulèvement qui pourrait résulter de la fermeture brutale de la Résidence Monkoto.

Il est impensable qu’un Chef Spirituel dont l’Eglise a été fondée dans l’éthique de la non violence, puisse recourir à la violence des forces de l’ordre pour rétablir l’Eglise sur les rails, oubliant que cela peut avoir des répercussions très graves, surtout qu’en matières de la foi, il est impossible d’imposer aux fideles une vision. Justifier cette vision par rapport au respect des institutions de la République, pèche contre les Saintes Ecritures et les enseignements de Simon Kimbangu, qui interdisent aux croyants de recourir à la justice des hommes pour résoudre leurs différends. Simon Kimbangu insistait et disait : « ce sont les Chrétiens qui vont juger les anges », citant l’Apôtre Paul. Surtout que l’on sait qu’en matière de croyance, plus on persécute les fideles, plus on renforce leur foi.

La guerre sainte kimbanguiste ?

C’est à ce niveau que tous s’accordent sur la préparation de « la guerre sainte kimbanguiste » que Simon Kimbangu Kiangani préparerait, étant donné que les fidèles kimbanguistes de Monkoto qui sont avec ses cousins promettent de ne pas céder quelles que soient les pressions. Ils ont pris toutes les dispositions pour assurer la sécurité non seulement de leur lieu de culte ; mais aussi et surtout la sécurité de ceux qu’ils appellent chaleureusement « Papa ».

Et d’ailleurs, il revient que dans tous les deux camps la tension est à son comble, et qu’il est facile qu’ils en arrivent aux mains.

C’est pour cette raison que les esprits avertis invitent les autorités pour offrir les bons offices à ces deux camps afin d’éviter le pire, au lieu d’attendre à subir pour réagir a posteriori.

Le dialogue indispensable

C’est pratiquement pour cette raison que le cousin de Simon Kiangani, Charles Diangienda Kisolokele, a invité les autorités à les aider pour se retrouver autour d’une même table, en vue de concilier les points de vue. C’était lors de sa déclaration faite à la presse, le mardi 20 avril dernier, en réaction à la fermeture de la station de la RTK. S’ils aident le Chef Spirituel à attaquer l’aile des Kimbanguistes de Monkoto, comment ne peuvent-ils pas offrir les bons offices pour permettre aux deux camps de se retrouver autour d’une même table, en vue de trouver un modus vivendi, dans le sens d’éviter le pire ? S’est interrogé cet homme de Dieu, qui déplore que de tels comportements soient constatés dans la lignée sainte de son Grand-Père, Simon Kimbangu..

Kabila Joseph : un modèle à suivre

Tous les Kimbanguistes de l’aile Monkoto sont unanimes à louer le souci de la paix qui avait animé le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, à l’aube de la signature de l’Accord Global et Inclusif à Sun City en Afrique du Sud, lorsqu’il avait accepté de partager son trône avec ceux qui lui ont fait la guerre.

Le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, contrairement à ses homologues africains où il y a la guerre, avait accepté une formule unique au monde 1+4, juste pour retrouver la paix et réunifier la RDC dont la partition semblait dessinée par ses ennemis.

Son Excellence Kabila Kabange, n’a pas regardé comme une proie à arracher le fait de trôner seul à la présidence de la République. Mais il s’est humilié jusqu’à partager avec ses anciens ennemis ses responsabilités présidentielles, pendant plus de trois ans à Kinshasa. C’est pour cette raison que Dieu l’a élevé aux dernières échéances électorales, en le portant à la présidence de la République, pour un mandat de Cinq ans, qui sera certainement renouvelé.

Bien que jouissant de la confiance lui témoignée par le peuple congolais, le Chef de l’Etat ne dirige pas seul aujourd’hui. Question de maintenir la paix et l’équilibre de ce que l’on a appelé, « clivage Est-Ouest ».

Il est capable de dissoudre et de défaire l’AMP. Mais c’est pour l’amour de son pays et surtout par son souci ardent de maintenir la paix, qu’il ne se permet pas de défaire cette alliance, ce qui pourra avoir des répercussions sur la paix acquise en RDC.

Contrairement au Chef de l’Etat que le Chef Spirituel semble soutenir, alors que c’est le contraire, Simon Kimbangu Kiangani refuse à ses frères de regagner l’Eglise et leur impose des conditions draconiennes pour leur retour et joue à la duplicité.

Alors que ces derniers se rangent dans l’ordre de retourner au bercail, Simon Kiangani monte d’autres stratégies pour leur barrer la route. Plus grave, il monte une presse nourrie à la maison pour crier à un agenda caché de ses frères qu’ils concocteraient un complot contre son autorité.

En tous cas, le Chef Spirituel veut une chose et son contraire, à la lecture de ce qui se vit ces jours dans l’Eglise Kimbanguiste.

C’est pour cette raison que Charles Diangienda a invité les autorités à privilégier le dialogue, seul chemin qui pourra donner une solution durable à cette crise, se servant ainsi du modèle de Joseph Kabila, qui a été élevé aujourd’hui.

Pour lui, c’est par le dialogue qu’il pourra y avoir une solution durable que de vouloir tout casser au nom de la loi avec le fouet et les baïonnettes. « Fermer la chaine, ne veut pas dire que nous allons nous taire, a-t-il insisté, comme pour demander aux autorités d’offrir le cadre de concertation pour qu’une solution durable soit trouvée, au lieu d’aider son cousin à venir les chasser de la Résidence Monkoto, qui est un domaine privé, acquis par son père, depuis 1947. Diangienda Kuntima Joseph son père, a habité cette résidence depuis 1952, alors qu’il n’était même pas Chef Spirituel officiellement reconnu de l’Eglise Kimbanguiste, qui évoluait dans la clandestinité, a fait savoir sa Grandeur Charles Diangenda Kisolokele.

C’est comme pour dire que Monkoto n’est pas une résidence de fonction d’un Chef Spirituel, mais plutôt une maison d’habitation privée qui a été améliorée avec le soutien d’un groupe des mamans protestantes qui avaient mis au défi les Kimbanguistes, en apportant des tôles au Chef Spirituel des Kimbanguistes, Papa Diangenda. Celui-ci refusait que l’Eglise prenne en charge la construction de sa résidence, comme s’il prévoyait ce qui se trame aujourd’hui.

Malgré cela, le geste des femmes protestantes va susciter le courage de quelques volontaires de cette Eglise et ceux d’ailleurs, pour apporter leur main forte à la construction de cette résidence, a expliqué Mme Zola Wete, Directrice de programme de la RTK dont la station a été scellée sans que le Ministre en charge de la Communication et des medias ne soit informé..

Puisqu’ils disent que Monkoto est une résidence officielle du Chef Spirituel, comment Papa Dialungana, alors Chef Spirituel n’y a-t-il jamais passé la nuit, pas même un seul jour ? S’est interrogée Mme Zola Wete.

081 712 49 35 081 712 49 35 081 712 49 35 081 712 49 35 , le numéro qui menace !

Alors que notre Rédaction mène les enquêtes pour éclairer la lanterne de nos lecteurs sur ce dossier qui peut perturber la paix en RDC, un responsable des Jeunes Kimbanguistes s’est servi de son téléphone portable pour menacer notre Directeur. Il a annoncé à notre Directeur les concertations qu’ils mènent pour mieux réagir contre notre Organe de presse.

Il est 15 heures 56 minutes de ce mercredi 21 avril 2010, lorsque ce responsable se donne le culot de menacer notre Rédaction, pour nous intimider dans notre souci d’informer la population, sur ce qui se trame dans cette Eglise, qui peut avoir des répercussions sur le cours des événements cette année de tous enjeux. Après investigations, il revient que ce numéro appartient au Président National de l’Union de la Jeunesse Kimbanguiste (UJKI), M. Christophe Kasanza dont l’on connait d’ores et déjà ce qui a milité pour son élévation à ce poste. Et c’est la Conférence de presse pour rire qui a été arrêtée comme stratégie, avant d’exécuter son plan macabre contre notre Organe et son Directeur.

Conférence de presse au centre d’accueil, un folklore pour rire !

Alors que notre Rédaction attendait un droit de réponse ou un autre son de cloche par rapport aux informations données par nos fins limiers qui sont chargés de ce dossier, c’est une conférence de presse tenue par plus de trois personnes, pour juste distraire les croyants de cette grande Eglise qu’ils croient dupes. En tous cas, c’était une conférence de presse pour rire, a commenté un journaliste qui a été invité dans cette messe noire, dite dans l’intention de diviser davantage la famille sainte de Simon Kimbangu, par des gens qui profitent de cette crise.

Ils souhaitent que la division perdure, pour soutirer les sous auprès du « Saint Papa » de Nkamba. Ils ne savent pas qu’ils l’induisent en erreur et qu’un jour il pourra se réveiller, ce qui aura des conséquences fâcheuses sur tous ceux qui le maintiennent à l’écart de sa famille biologique pour leurs propres intérêts.

Pire encore, ils ont pris en otage une chaine chargée de répandre l’évangile pour distiller des mensonges, leur arrogance et leur haine à longueur des journées. Pas d’émission d’édification, sauf les débats sur les péchés de la famille sainte ! Quelle honte ! La Bible ne peut-elle plus être prêchée par ces Révérends ? Et la conférence de presse a été diffusée et rediffusée, comme un discours de la prise du pouvoir par force dans un Etat.

Cette conférence de presse vient ainsi renforcer la thèse de ceux qui croient que ce ne sont plus des croyants réunis autour de l’Evangile de Jésus-Christ que Kimbangu Simon a enseigné, mais plutôt un conglomérat de ceux qui se retrouvent pour leurs intérêts personnels. Pour preuve, aucune considération des saintes Ecritures dans cette conférence de presse. Aucun souci pour la crainte de ces Saintes Ecritures contenues dans la Bible. Pas du respect pour la Sainte Famille dont les petits fils ont été vilipendés devant les incroyants, s’il faut le dire ainsi. Comme pour dire que ces gens, tant qu’ils vivraient, ils n’accepteront jamais que les Kimbangu se réunissent, de peur de se retrouver éjectés. Voila leur crainte et la raison de l’entretien de la crise qu’ils veulent longue et populaire.

Il n’y a pas longtemps que les animateurs de cette conférence de presse, avaient été interpellés à Brazza, puis déclarés personae non gratae, avant d’être refoulés en RDC, par les services de sécurité du Congo d’en face. Ils n’ont pas encore compris le message que Dieu leur a transmis au travers de cette interpellation pour changer avant de voir la colère de Dieu s’abattre sur eux, tout comme sur leurs progénitures (Exode 20, 5).

On ne se moque pas de Dieu ! Même si c’est ce qu’il faut faire pour avoir accès au pain, c’était honteux qu’une conférence de presse soit tenue dans ces conditions pour répandre des balivernes, en vue de trouver des raisons de dépenser de l’argent de pauvres gens. C’est de l’amalgame !

Inintimidable dans sa mission selon Jérémie 1, 18.

En tous cas, ce n’est ni la terreur, ni les intimidations, ni tout autre moyen qui peuvent nous priver de notre engagement pour une information saine et fiable. Loin de nous l’idée de renforcer l’écart du fossé, mais plutôt d’accomplir notre mission d’informer et de former pour transformer la société, dans le sens du développement intégral. Ce développement ne peut être possible que dans l’unité, l’entente et l’harmonie entre ceux qui se réclament d’une même foi.

Entre temps, selon les investigations de notre Rédaction, il revient que la crise qui sévit dans l’Eglise Kimbanguiste n’a de fondement ni philosophique, moins encore doctrinal.

C’est un conflit qui a des raisons ailleurs. C’est pour cette raison, dans notre prochaine édition, nous allons revenir sur les raisons réelles et les causes profondes de cette crise.

Gorbatchev Nyonga